• Un deuxième niveau de lecture du Petit Prince

L’Hervé Priëls explique comment les voyages et les rencontres du Petit Prince correspondent à la vision qu’avait Saint Exupéry du monde, de son époque et à sa vie d’aviateur au-dessus du désert.
On y découvre comment l’allumeur de réverbère symbolise la frénésie des temps modernes avec l’industrialisation. Le businessman représente la folie de posséder du capitalisme en pleine mutation. Le roi représente la futilité de la recherche de pouvoir.
De même pour le géographe, l’alcoolique, le vaniteux etc…
L’auteur nous explique l’origine du serpent, du mouton et du renard.

• Un troisième niveau de lecture du Petit Prince

La troisième lecture est destinée au sage.
On y trouve un chemin de progrès personnel.
C’est sans doute la partie la plus contradictoire de Saint Exupéry. Hervé Priëls nous présente la personnalité de Saint Exupéry. Malgré ses qualité, la pertinence de sa vision de l’homme et du monde et malgré la qualité de ses écrits, on lui pardonne beaucoup trop vite d’avoir été un mari à qui la notion de fidélité ou de loyauté semblait complétement étrangère, et d’avoir fait autant souffrir son épouse.
Malgré la qualité du texte, j’avoue qu’il m’est parfois difficile de recevoir l’enseignement d’un mari aussi volage.
C’est sur ce point que je n’adhère pas à la vision de Hervé Priëls.